Hier, 9 novembre 2014, nous fêtions les 25 ans de la chute du mur de Berlin.
Le mur de Berlin a été construit en plein Berlin dans la nuit du 12 au 13 Août 1961 par la RDA (République démocratique allemande) afin de mettre fin à l’exode de ses habitants vers la RFA (République fédérale d'Allemagne). Ce mur a séparé physiquement Berlin-Ouest et Berlin-Est ainsi que ses habitants durant plus de 28 ans.
En 1989, la
Hongrie ouvre son “rideau de fer” et à la fin de l’été, les
allemands de l'Est se mettent à quitter le pays par centaines puis
par milliers en prétextant aller passer des vacances en Hongrie où
les frontières sont désormais ouvertes. En seulement 3 semaines, 25
000 citoyens de la RDA rejoignent la RFA via la Hongrie et l'Autriche
; la contestation et une certaine contagion de liberté enflent en
RDA ce qui occasionnera des manifestations à partir du mois de
septembre. On comptabilisera 1 million de manifestants à Berlin-Est
le 4 novembre et des centaines de milliers dans les autres villes de
la RDA. Cinq
jours plus tard, une conférence de presse est tenue par le
secrétaire du Comité central chargé des médias en RDA :
Günter
Schabowski,
membre du bureau politique du SED ;
cette conférence est
retransmise en direct par la télévision du centre de presse de
Berlin-Est, à une heure de grande écoute. Durant cette conférence,
Günter
Schabowski
laisse
entendre que les habitants de la RDA et de la RFA pouvaient circuler
librement entre les deux républiques. Après cette annonce, des
milliers de berlinois de l'Est se regroupent aux points de passage et
exigent de passer de l'autre côté du mur, les troupes frontalières
n'avaient pas été informées à ce moment là mais sous la pression
de la foule, le
point de passage de la Bornholmer
Straße est ouvert peu après 23 h suivit
par les autres points de passage de la ville. C'est ainsi que le mur
tomba dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989.
les photos qui ont marqué notre histoire
lundi 10 novembre 2014
vendredi 31 octobre 2014
La construction de la Sagrada Familia
La
Sagrada Familia est le monument le plus connu de Gaudí
(architecte catalan né le 25 juin 1852 et mort le 10 juin 1926) il
est également le plus représentatif de la ville de Barcelone où il
se situe.
La
construction du Temple
expiatoire de La Sagrada Familia a débuté
en 1882, l'architecte Francesc de Paula del Villar i Lozano était
alors
chargé
de sa construction mais suite à des divergences
avec ses promoteurs, il abandonna rapidement le projet. Gaudí
pris la direction de la construction en 1883, il y consacrera toute
sa vie et la laissera inachevée
à sa mort en 1926.
Cette
cathédrale
représente
avant tout
un
grand savoir-faire architectural mais renferme également
des symboles sur les mystères de la foi : ces impressionnantes
façades
représentent
la naissance, la mort et la résurrection
du Christ. Les dix-huit tours qui composent la cathédrale
représentent
les douze apôtres,
les quatre évangélistes,
la Vierge Marie et le Christ.
En
1936 la construction doit être
interrompue suite à un incendie qui a détruit
la crypte ainsi que l’atelier
de Gaudí ; celle-ci reprendra en 1952.
De 1926 à 1936,
Domènec Sugrañes, l’assistant de Gaudí, acheva les travaux des
trois tours qui restaient à finaliser pour terminer l’ensemble de
la façade de la Nativité, les travaux
sont de nouveau interrompus durant la guerre civile espagnole
(1936-1936) et reprendront en 1944 à
l'aide des architectes Francesc Quintana, Isidre Puig i Boada et
Lluís Bonet i Garí.
La
construction de la crypte s'acheva en 1958 et le musée ouvrit en
1961. En 1986 commença la construction du statuaire de la façade de
la Passion et l'installation des premières statues a eu lieu en
1990. Les travaux des voûtes commencèrent en 1995, les collatéraux
en 2000, la nef et la couverture du temple ont été terminés en
2008 et selon des estimations, la construction devrait s'achever en
2026 pour le centenaire de la mort de Gaudí.
mardi 28 octobre 2014
Les trêves de Noël 1914
Durant
la Première
Guerre mondiale (1914-1918) certains épisodes
à caractère humaniste ont été
observés
en plusieurs points
du front entre les troupes alliées
et les troupes allemandes.
En
effet, plusieurs trêves
ont été
observées
au petit matin du 25 décembre 1914 entre les alliés
et les troupes allemandes. La trêve
la plus connue; même
si d'un côté
comme de l'autre les généraux
ont tenté
de cacher ces événements,
est celle qui a eu lieu autour de la ville belge d'Ypres où les
Français
et les Britanniques entendirent des chants de Noël
(Still
Nacht)
venir des tranchées
ennemies. Les alliés
découvrirent
également
des arbres de Noël
placés
le long des tranchées
allemandes et purent observer les ennemis sortir lentement de leurs
positions
pour s'avancer au milieu du no
man's land
où ils invitèrent
les alliés
à les rejoindre. Les alliés
et les troupes allemandes se rencontrèrent
donc au milieu d'un paysage dévasté
et
s’échangèrent
des cadeaux, leurs adresses, ils discutèrent
entre eux et jouèrent
même
au football le lendemain matin.
Ces
trêves
furent assez courantes là où les britanniques et les allemands se
faisaient face ; ils
s'avertissaient mutuellement des bombardements qui allaient avoir
lieu et pratiquaient également des trêves pour pouvoir enterrer
leurs morts.
Cependant,
dans les secteurs où
seuls les Français
ou les Belges affrontaient les Allemands, il n'y eut aucune trêve :
les crimes de guerre commis par les Allemands en Belgique ou en
France n'inspiraient pas le désir de chanter des cantiques avec
l'ennemi.
Aucun
document français
ou allemand ne relate ces épisodes
de trêves,
la majorité
des photos qui ont été
prises furent détruites
et l’État-major
ordonna à cette époque
de disperser
les troupes qui avaient « fraternisé »
avec l'ennemi et les envoya sur les zones de combat les plus dures.
dimanche 26 octobre 2014
Les "gobeuses" de la Première Guerre mondiale
Cette
photographie, prise dans les ateliers de la
compagnie Johnson à Thetford Mines
au Québec,
appartient au Musée
minéralogique et minier de Thetford Mines ; elle a été prise
aux alentours de 1919 et
figure dans un ouvrage publié par Asbestos
and Mineral Corporation (connue au Canada sous le nom d'Asbestos
Corporation of Canada Ltd.), une compagnie qui exploite des mines à
Thetford Mines, East Broughton, Black Lake et Robertsonville au
Québec ainsi qu'en Afrique du Sud.
Cette
photo nous montre un atelier d'une trentaine de « gobeuses »
âgées pour la plupart de 18 ou 19 ans en pleine opération de
scheidage ou cobbing en anglais ; une opération qui consiste à
trier le minerai à la main et à séparer la fibre de la roche avec
un marteau. Cette opération est effectuée par des « Cobbers »,
que les francophones appellent « gobeuses ».
Pour
se resituer dans le contexte, pendant la Première Guerre mondiale,
les femmes européennes et américaines se mettent à travailler dans
les usines et les ateliers afin de remplacer les hommes partis au
combat. Cette présence accrue sur le marché du travail leur
apportera une certaine émancipation et elles obtiendront d'ailleurs rapidement le droit de vote dans plusieurs pays : au Québec en 1917, en
1920 pour les États-Unis mais il faudra attendre 1944 pour la
France.
vendredi 24 octobre 2014
Dagen H : le 3 septembre 1967 la Suède change son sens de circulation
Le
3 septembre 1967, la Suède change son sens de circulation pour
passer de la conduite à gauche à la conduite à droite, cet
événement appelé dagen H (« jour H » en suédois,
le « H » signifiant Högertrafik,
c'est-à-dire « circulation à droite ») eu lieu dans
tout le pays dès 5h du matin.
Avant
le 3 septembre 1967, la conduite en Suède s’effectuait
à gauche mais cette conduite pressentait
plusieurs inconvénients
c'est pourquoi les autorités
ont décidé
le changement de côté
En
effet, si les autorités
ont décidé
de passer de la conduite à gauche à la conduite à droite c'est
notamment
parce que tous les pays
proches de la Suède comme la Norvège ou la Finlande conduisent à
droite et également
car la quasi-totalité
des véhicules
utilisés
en Suède
sont configurés
pour la conduite à droite (le siège conducteur à gauche)
Bien
que ce changement semblait couler de source, celui-ci rencontra une
vive résistance
populaire et ce
projet fut
constamment
rejeté
pendant
plus de 40 ans.
D'ailleurs,
lors d'un referendum en 1955, 85 % des votants se sont exprimés
en faveur du maintient
de la conduite à gauche.
Mais
en 1963, le parlement décide
néanmoins
d'imposer au peuple
suédois
le Högertrafik
(la
conduite
à droite).
À
l'approche du jour J, toutes les intersections sont équipées
de panneaux et de feux de signalisation emballés
dans du plastique noir
qui
ne seront
révélés
que le jour fatidique.
Beaucoup
d'intersections doivent être remaniées, tous
les arrêts de bus sont reconstruits de l'autre côté de la rue,
les tramways sont
remplacés par des
bus,
les
anciens bus sont eux-mêmes
remplacés
par
des modèles présentant les portes sur le côté droit et
les voitures suédoises dont les feux étaient adaptés pour une
conduite à gauche doivent être réglées.
Il
avait été prévu que le changement de côté réduirait le nombre
d'accidents, puisque la majorité des véhicules étaient déjà
adaptés à la circulation à droite et permettaient une meilleure
visibilité. Ce
fut exactement ce qui se passa, bien qu'il y eut de nombreux
accidents le jour du changement de sens, on en dénombra seulement
125 le lundi 4 septembre au lieu de 130 à 198 habituellement les
lundis précédents.
Suite
à ce changement, la conduite se fait du même côté dans l'ensemble
de l'Europe continentale. L'Islande suivra d'ailleurs l'exemple
suédois quelques mois plus tard, le 26 mai 1968 à 6 heures du
matin.
mardi 21 octobre 2014
Les premiers Jeux olympiques d’été 1896
Les
premiers
Jeux olympiques d'été de l'ère moderne, également appelés Jeux
de la première olympiade, ont eu lieu en 1896 à Athènes en Grèce.
Ces jeux, organisés
par le Comité
international olympique (CIO), se sont déroulés
du 6 au 15 avril 1896 et ont rassemblé
241 sportifs dans 9 sports différents :
gymnastique,
athlétisme, cyclisme, escrime, lutte, haltérophilie, natation,
tennis et tir.
Le
Comité
international olympique a été
crée
en
1894 suite à un congrès organisé par
l'historien
et pédagogue
français
Pierre de Coubertin ; c'est
à ce même moment que la capitale Grecque est désignée comme
première ville hôte de l’événement olympique. Ce congrès
décida également de l'exclusion des femmes et des sportifs
professionnels au profit des sportifs hommes amateurs.
Bien
que le nombre de sportifs présents soit assez faible en comparaison
avec les éditions les plus récentes des jeux olympiques, c'est la
première fois qu'une réunion sportive rassemble autant de
participants. Cet événement connut un immense succès auprès du
public grec qui a pu célébrer la victoire de son compatriote
Spyrídon Loúis participant aux épreuves du marathon.
lundi 20 octobre 2014
Politique de dénazification 1945
Le
Musée
du mémorial
de l'holocauste américain
détient
cette photo sur laquelle on peut observer les réactions
de prisonniers
de guerre allemands durant la projection d'un film sur les camps de
concentration. Cette projection a
été
réalisée
dans le cadre de la politique Alliée
de dénazification
(processus destiné à éradiquer le nazisme
des
les institutions et de
la
vie publique allemande). Des
sortes de « confrontations forcées » étaient donc
organisées visant à mettre les Allemands nez-à-nez avec les
atrocités du Troisième Reich.
La
dénazification fut proclamée à Londres en 1942 et renforcée par
l'accord de Potsdam en 1945 ; à la fin de la Seconde Guerre
mondiale, une grande partie de l'Europe et surtout l'Allemagne était
en ruines, les Alliés
ont donc entrepris une politique de démocratisation,
de
démilitarisation,
de décartellisation
(rapidement
arrêtée à l'ouest à cause de l'influence communiste, car créant
du chômage
)
et de dénazification.
Le
20 septembre 1945, le Conseil de contrôle allié siégeant à Berlin
adopte la Loi
n01 du Conseil de contrôle allié portant abrogation du droit nazi,
il s'agit de la première d'un grand nombre de directives de
dénazification qui seront appliquées différemment selon les zones
d'occupation.
Le
23 juin 1950, sous l'influence d'Otto Küster,
la loi de « reconnaissance des unions libres des personnes
persécutées pour raisons raciales et politiques » est
promulguée et vise à mettre un terme aux errements de la politique
raciale du Reich nazi en termes de mariages.
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