Durant
la Première
Guerre mondiale (1914-1918) certains épisodes
à caractère humaniste ont été
observés
en plusieurs points
du front entre les troupes alliées
et les troupes allemandes.
En
effet, plusieurs trêves
ont été
observées
au petit matin du 25 décembre 1914 entre les alliés
et les troupes allemandes. La trêve
la plus connue; même
si d'un côté
comme de l'autre les généraux
ont tenté
de cacher ces événements,
est celle qui a eu lieu autour de la ville belge d'Ypres où les
Français
et les Britanniques entendirent des chants de Noël
(Still
Nacht)
venir des tranchées
ennemies. Les alliés
découvrirent
également
des arbres de Noël
placés
le long des tranchées
allemandes et purent observer les ennemis sortir lentement de leurs
positions
pour s'avancer au milieu du no
man's land
où ils invitèrent
les alliés
à les rejoindre. Les alliés
et les troupes allemandes se rencontrèrent
donc au milieu d'un paysage dévasté
et
s’échangèrent
des cadeaux, leurs adresses, ils discutèrent
entre eux et jouèrent
même
au football le lendemain matin.
Ces
trêves
furent assez courantes là où les britanniques et les allemands se
faisaient face ; ils
s'avertissaient mutuellement des bombardements qui allaient avoir
lieu et pratiquaient également des trêves pour pouvoir enterrer
leurs morts.
Cependant,
dans les secteurs où
seuls les Français
ou les Belges affrontaient les Allemands, il n'y eut aucune trêve :
les crimes de guerre commis par les Allemands en Belgique ou en
France n'inspiraient pas le désir de chanter des cantiques avec
l'ennemi.
Aucun
document français
ou allemand ne relate ces épisodes
de trêves,
la majorité
des photos qui ont été
prises furent détruites
et l’État-major
ordonna à cette époque
de disperser
les troupes qui avaient « fraternisé »
avec l'ennemi et les envoya sur les zones de combat les plus dures.
quand l'humanité prend le dessus...
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